On le sait tous qu’un niveau de stress trop élevé est nocif pour la santé générale, mais c’est aussi un facteur à prendre en considération lorsque l’on veut prévenir ou guérir une blessure. On peut classifier le stress de deux façons; physique et psychologique.
Un stress physique pourrait être catégorisé comme une mauvaise posture du corps. Par exemple, une antériorisation de la tête (la tête projetée vers l’avant) de seulement 20˚ crée une compression de 34lbs sur les vertèbres cervicales. Afin de soutenir tout ce poids, les muscles du cou doivent donc travailler plus fort. À long terme, il se crée un débalancement musculaire et une fatigue importante. C’est alors que la douleur et les tensions musculaires apparaissent.
Le deuxième type de stress, le stress psychologique, génère un déclenchement hormonal associé à un événement qui peut avoir un impact négatif à long terme. La première réponse du corps humain face à un élément stressant est la libération de cortisol. Cette hormone crée un enchaînement de réactions physiologiques et l’on retrouve parmi celles-ci, l’augmentation des réserves de graisses et la diminution de la masse musculaire et de masse osseuse. À l’époque, ces réactions primitives permettaient à notre espèce de survire lorsqu’il y avait un manque de nourriture. Ensuite, s’enclenche un déséquilibre au niveau des synapses du cerveau (connexion neuronale) qui ont pour rôle de s’activer en phase d’éveil. Ce débalancement a comme conséquence de perturber le sommeil à long terme. La fatigue chronique s’installe et peut à elle seule, apporter d’autres problèmes, comme une diminution de l’efficacité du système immunitaire et une diminution de la capacité du corps à s’autoguérir.
Nous ne le répéterons jamais assez, mais de bonnes habitudes de vie, autant physiques que psychologiques, sont de mise et ce, surtout lorsque l’on vit une période plus difficile. Entourez-vous de bonnes personnes et tentez de vaincre votre stress!